Message de Jean-Jacques Tillmann
À Silvio
Je ne sais pas très bien à quel Giobellina j'écris ces quelques lignes un peu émues. Au pilote fameux, au complice amical, ou au distingué directeur technique du bob français ?
Alors, plus simplement, je m'adresse à toi, Silvio, qui es resté le même Giobellina de l'été 80 à 88.
En 80, sur ton visage, dans ton regard, j'avais détecté ce quelque chose que les Britanniques appellent « a touch of class ». Je devinais aussi cette prodigieuse force qui te poussait vers tes objectifs successifs, et constatais, avec plaisir, que cette ambition, noble mais forcenée, n'ôtait rien à ce charme qui t'a gagné les faveurs d'un très grand nombre de sympathisants, de partout et de tous genres, dont beaucoup sont devenus membres de ton fantastique fan's club.
J'en suis, de ces fans, sans casquette, sans « sweater » certes, mais fervent. Et aujourd'hui, comme les autres, un peu « encombré » par cette sympathie que ta retraite de pilote laisse désemparé mais toujours acquise à l'homme que tu es. J'allais oublier de te dire l'essentiel. Merci. Merci d'avoir été Silvio Giobellina.
Jean-Jacques Tillmann